Retrouvaille.

Sujet: Retrouvaille. Ven 22 Aoû - 22:07

Retrouvaille.

Azoth & Erindae

Un rayon de soleil vient éclairé mes yeux, ce qui me réveille. Je râle un peu par ce réveil brutal qui aveugle mes yeux puis je me lève lentement. Comme à mon habitude je m'étire, frotte mon visage ainsi que mes yeux. Je vais dans la salle de bain – Richy appelle cette salle ainsi – et je prépare mon bain. J'essaye de me dépêcher cette fois, même si Richy n'est pas ici aujourd'hui, il m'avait confié la tâche d'aller chercher l'arc ,qu'il avait commandé auprès d'un armurier, ainsi qu'une dague. J'avais hâte de les avoir, la tunique était déjà un trop beau cadeau mais là c'est encore plus beau. J'aurais pu fabriquer ses armes moi-même mais Richy a insisté et puis je ne peux résister. Après mon bain, je me sèche, coiffe mes cheveux en une longue tresse et j'enfile ma tunique. Je la trouve un peu sale, cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas été nettoyé. Je me dépêche de prendre un tissu, de le mouiller et frotter la tunique. Elle est maintenant comme neuve, elle brille de partout et ça me ravie. Je n'oublie pas de prendre le carquois que Richy m'avait donné, son ancien carquois. Je descends les escaliers et je sors directement dehors, rejoindre le marché.

Lorsque j'arrive au marché et que je marche à travers les passants, ceux-ci s'écartent de mon chemin car grâce à Richy et à la reine ils me respectent. Je marche lentement entre eux car je désire prendre un peu mon temps. Un marchand m'offre une pomme, je le remercie et je la déguste lentement. Je cherche du regard cet armurier dont ma parler Richy mais je ne sais pas lire les panneaux de leur langue.

-Stal'Thya ! Par ici !

Je me tourne vers la voix et il s'avère que c'est l'homme que je cherche. Je viens à lui, lui souris et il me présente l'arc qui m'a confectionner. Il est d'un bois massif parfait, taillé avec beaucoup d'élégance, des courbes parfaites et une inscription elfique : « Pour la plus courageuse des elfes, Erindae Stal'Thya ». Il me tend ensuite la dague, tranchante à souhait dont le manche est du même bois que l'arc. Je l'aime déjà.

-C'est tellement jolie … Je ne sais comment vous remerciez.

-Ne t'en fais pas, Richy l'a très bien fait. Dit-il en lâchant un petit rire.

Il me faudra alors remercier encore Richy, il en fait tellement pour moi. Je prends l'arc que j'enfile autour de moi et je plonge la dague dans une fente de ma tunique. Il y a autre chose que j'aimerais dire à ce marchand, en fait, c'est plus une demande. Je me souviens des paroles d'« Azo » et pourtant cela faisait déjà 3 semaines qu'il avait apparu devant mes yeux : « Tu peux me retrouver à Akhan quand bon te semble gamine, dit juste que tu es l'elfe aux yeux violets qui cherchent Azo', et je te jure que je te trouverais. Viens me voir de temps en temps, je crois que je t'aime bien. ». Et si c'était vrai ? Je regarde le marchand qui me regarde avec un peu de soupçon, il doit se demander à quoi je pense.

-Excusez moi … Connaissez-vous une personne nommé Azo?

J'entends et je vois tous les gens qui m'ont entendu me regarder bizarrement et ensuite fuir comme si j'étais venimeuse. Le marchand lui, est plutôt curieux.

-Connais-tu cette personne ? Me demande le marchant.

-J'ai entendu parler de lui, vaguement. J'ai juste besoin de savoir s'il est ici.

-Il est toujours là !

Je me retourne vers cette voix. Une vieille dame assise sur un tabouret écoute notre conversation, regarde le ciel et souris. Je me demande qui elle est et pourquoi elle est ainsi. En fait, elle regarde le ciel mais ses yeux semblent perdus.

-Connaissez vous cet homme ? Lui demandais-je.

-Oui ! Il est très rapide et je le connais depuis très longtemps. Il est aussi très curieux mais il est avant tout le plus grand des voleurs que je connaisse. C'est pour dire, il y a pas longtemps il est allé à Elven Town, la ville des elfes et il m'a raconté qu'il avait aperçu une elfe très mignonne avec des yeux violets, des cheveux blancs et qu'ensuite il était allé voler la couronne du roi des elfes.

Tous les gens autour nous regardais, mais surtout moi. Elle était donc aveugle. Elle venait de dire devant tout le monde que c'était moi l'elfe qu'il avait rencontré. Mais ce qui ne me réjouissais pas d'avantage c'était ses derniers mots. Il avait volé la couronne de mon roi. La rage, le feu monta de mon ventre jusqu'à ma tête. Il avait souillé ma ville, mon roi, mon honneur et il venait de confirmer que nous étions bel et bien ennemis. Tous les gens me regardent mais je ne les regardent pas. La vieille parle plus et souris toujours. Le silence règne mais je le brise lorsque je fuis le marché pour rejoindre la forêt.

Je me dirige vers un endroit que Richy avait concocté pour lui histoire de s'entraîner à l'arc. J'avais besoin de me défouler et d'expulser la rage qui règne en moi. Je prends mon arc en main, sors une flèche et vise la cible. Je rentre la flèche dans la cible mais elle ne meurt pas ainsi. Je m'imagine maintenant Azo, devant moi à la place de cette cible. Je reprends une flèche, vise, souffle légèrement sur le bout de la flèche et tire. Le bout pointu atteint le cœur de ma cible. Je suis quelque peu soulagée. Malheureusement cela ne dure pas, j'entends derrière moi un bruit, car oui j'ai l'oreille fine, et une présence juste derrière moi et un souffle dans mes cheveux. J'ai peur de comprendre qui est derrière moi.

Sujet: Re: Retrouvaille. Sam 23 Aoû - 0:01

Retrouvaille

Azo' & Erindae

Akan, que dire d'akan town ? Si ce n'est que c'est la plus belle ville au monde ? Cette ville c'était ma vie, mon enfance mon adolescence et surtout mon gagne pain. Vous n'imaginez pas le nombres de bourges qui rêve de voler son voisin. Et parfois, même les personnes les plus pur, les plus gentille s'autorisaient une petite folie. Et qui allaient-ils voir tout ses bourges endimanchés ? Moi. Moi bien sûr le plus grand voleur du monde. Azo les mains lestes. J'étais même presque sûr d'avoir un jour reçus un contrat de la reine elle même. Mais je n'avais jamais pu confirmer cette théorie, même si j'en resté persuadé. Tout ça pour dire, qu'en l'espace de 15 ans j'avais, littéralement, pris le contrôle de la ville. Mon nom était officiellement crains. Mais dès que quelqu'un avait besoins d'un service disons... Peu recommandable, tout le monde s'adressait à moi. J'étais le chef dans l'ombre. La par d'ombre de cette ville. Et comme pour toute ombre, il faut une lumière. Et ici, à Akan, cette Lumière c'était Richy. Richy Goldenbow. Un Elfe d'une telle gentillesse que le fait d'y penser me donnais la gerbe. Tout le monde l'adorait dans cette ville. Je dois dire, que je ne savais même pas si il me connaissait, mais moi, je le connaissais, dans mon métier je me devais de tout savoir. Et je savais qu'il était l'épine dans mon pied qui m'empêchait de prendre totalement le contrôle de la ville. Il y a quelque chose de véritablement marrant à faire à Akan, il suffit d'allé sur la grande place et de demander en premier lieux "Vous connaissez Richy ?" à n'importe qui, et tout le monde se retournera les yeux pleins d'étoiles, un grand sourire au lèvre et tous vous répondrons "Bien sûr qu'on connait Richy" et juste après dans un second temps il suffit de demander si l'on me connait, la foule changera d'attitude en un instant, les regards se feront froid, les sourires fonderont comme neiges aux soleils et chacun dira "Qui ? Non ne connaissons pas d'Azo'" Et pourtant dans l'ombre tout le monde me connait. Personne n'ose l'avouer. A l'exception des nombreux espions à ma botte disséminé partout dans la ville. Ces espions peuvent prendre n'importe quelle forme, du tavernier à la grand-mère aveugle en passant par le Soldat. Et tout le monde dans cette putain de ville savait exactement qui allé voir pour me contacter, indirectement bien sûr. Mais mon meilleur espion, reste Durzo, ce type est un fantôme, personne ne le voit jamais, mais il est partout, et il sait tout. Je lui est tout appris.

Et alors que j'étais assis sur un toit, admirant ma ville se lever sous les ordres du soleil encore rouge, j'entendis le pas feutré de Durzo arrivé derrière moi. Je souris, quand Durzo prenait la peine de venir me voir directement, c'est que c'était clairement une nouvelle importante. Et en ce temps de plénitude, alors qu'aucune guerre civil de couvait, que rien d'important ne se passait, ça ne pouvait signifier qu'une chose... Sans me tourner vers lui, je levais la tête, regardé le ciel et dit :

-Elle est arrivée n'est-ce pas ?

De sa voie impétueuse et effronté, j'avais vraiment tout appris à ce gamin, il me dit :

-Oui, oui, elle est arrivée, mais..mais.. Mais Azo', ça ne va pas te plaire, vraiment pas.

De tout mes espions, de toute mon organisation, Durzo était le seul qui osait me tutoyer. Enfin, qui ne se prenait pas une dague dans le bras en retour, ça avait été mon premier, et le plus fidèles, acolyte et ce qui se rapprochait le plus d'un ami. Il avait bien gagné ce droit.

-Qui y-a-t'il Durzo ?

Il soupira, et vint s'asseoir à côté de moi, laissant ses jambes ballotter dans le vide.

-Elle est accompagnée de Richy.

Je manquais de m'étouffer avec la pomme que j'avais fauché ce matin, elle, la petite tigresse que j'avais dégotée, accompagné de ce gros ours sans dents ni griffes ? Mais à quoi jouait-elle ? Quoi qu'il en soit, cette nouvelle avait eu pour effet de me mettre véritablement en colère.

-Elle est quoi ?! Richy tu dis ? Bordel. RICHY ? LE Richy ?! Cette enfoiré de guimauve à trois sous ? Que fout-elle avec lui ?

-Désolé Azo', mais je pouvais rien faire.

-Je comprends, mais merde, Richy quoi.. L'opposé de celle que j'ai rencontré.

-Tu vas faire quoi ?

-Que veux-tu que je fasse idiot ? Que j'y aille et que je tue l'homme le plus populaire de cette foutu ville ? Non. Tu vas la suivre, la surveiller, et quand elle demandera mon nom, parce qu'elle le fera, je connais ce genre de personne, attirée par l'obscurité comme des mouches par le miel, tu enverras Mama Zoé. La vieille aveugle. En lui disant bien de la provoquer d'accord ? Glisse lui de dire que j'ai volé la couronne des Elfes, ça devrait l'énerver. Maintenant va. Ne revient que quand ce sera fait.

-Ok, à tes ordres. A plus azo'.

Et ce gamin impétueux de 16 ans, sauta dans le vide. Malgré moi je souris, j'adore quand il fait ça, il essaye clairement de m’imiter. C'est gratifiant. Et il sait que j'adore ça. Petit con.

Elle a tenu 6 jours, six jours entier avant d'être dévorée par la curiosité et de me demander. Je dois dire que j'étais plutôt impressionné, j'étais persuadé qu'elle craquerait avant. Mais bon, mieux vaut tard que jamais n'est ce pas ? J'étais entrain de dormir sur un autre toit, quand Durzo est venu me voir, à l'aube du sixième jour. Il me mis un léger coup de pied dans les côtes, bon d'accord il s'y donna à cœur joie. Et m'envoya son pied me dévisser les côtes. Salop. Enfant de putain. Je me levais d'un coup en dégainant ma dague, sur mes gardes, prêt à tuer n'importe qui sur cette terre. Ce con, éclata de rire et me dit avec un immense sourire :

-Votre Dame vous demande, seigneur.

Ne l'écoutant qu'à moitié je me jetais sur lui.

-Espèce d'enfant de putain je vais te... Attend, qu'as-tu dit ?! Elle me demande ? Où est-elle ?

Il éclata encore d'un grand rire, me repoussa et me dit en se relevant :

-Elle est a couru dans la forêt quand Mama Zoé lui a dit pour la couronne. Elle semble véritablement énervé. Fait gaffe à toi, j'ai l'impression que la tigresse a de nouvelles griffes offertes par notre ami Richy.

-L'enfoiré. Bon et bien, j'y vais alors. A bientôt Durzo.

Et sans attendre sa réponse, je me mis à courir sur les ombres. Direction la foret alors. Je penses n'avoir jamais malmené ma téléportation à ce point, je me téléportais tellement vite, je courais tellement vite, qu'il me fallut moins d'une demi minute pour atteindre la foret. J'arrive dans le coin secret de Richy, enfin le coin secret, le coin qu'il pense secret. Mais malheureusement pour lui, je sais tout.

Enfin bref, j'arrivais dans cette petite clairière dont il se servait pour s’entraîner, alors que ma chère Elfes aux yeux violet venait d'encocher une flèche. Woh. Très jolie tir ça, elle c'est beaucoup amélioré dit donc. Puis je me téléportais juste derrière elle, mon souffle effleurant son cou. Ma main sur sa hanche.

-Et bien gamine, on est arrivé en ville et on a pas pu résister à l'envie d'avoir des informations sur moi ? Ou alors serais-ce l'envie de me revoir qui te taraudait ainsi ? Que c'est mignon.

Puis je me téléportais devant elle, je plongeais mes yeux dans les siens et l'embrassais à pleine bouche.

-Je crois que tu m'a manqué gamine.

Je pense qu'à ce stade, elle allait essayé de me tuer. Et c'est exactement ce que je voulais. Viens petite tigresse, viens, montre moi à quel point tu as évoluer.

Sujet: Re: Retrouvaille. Sam 23 Aoû - 9:54

Retrouvaille

Azoth & Erindae

Le souffle léger caressa mon cou, je frissonnai par ce souffle tiède qui envahissait mon cou mais aussi par la main qui venait de se poser sur ma hanche. C'est lui, il est là, comme il l'avait dit. Juste faire résonner son nom et il apparaît. C'est dingue comme le réseau dans cette ville est rapide. J'en suis maintenant sûr, il a beaucoup de monde à son service et c'est ainsi qu'il m'a retrouvé. Une personne a dû me voir partir dans la forêt et doit savoir que je suis avec Richy et comme Azo' connaît tout ici, il a bien dû savoir que j'étais ici. Petit malin, petit futé.

-Et bien gamine, on est arrivé en ville et on a pas pu résister à l'envie d'avoir des informations sur moi ? Ou alors serais-ce l'envie de me revoir qui te taraudait ainsi ? Que c'est mignon.

Je souris bêtement à ce qu'il vient de dire. Cela faisait bien 3 semaines que je n'avais pas entendu ce « gamine ». Tu vas voir ce qu'elle va te faire la « gamine ». La gamine a bien sûr envie de te voir pour te remettre les pendules à l'heure mon cher ami. Il joue encore avec sa rapidité, comme une téléportation, ça va être dur d'essayer de faire quoi que ce soit. Et là, je ne m'y attends vraiment pas. Il m'embrasse encore une fois ?! Comment ose-t-il ?!

-Je crois que tu m'a manqué gamine.

Je t'ai manqué ? Tant mieux, ce sera plus facile pour moi alors pour te tuer. J'essaye de contenir la rage qui bouillonne depuis le marché mais extrêmement du mal. Je le regarde dans les yeux et ne prononce aucun son. Je vois son sourcil se dessiner en arc, il s'interroge et il fait bien. Je le pousse et tend mon arc devant lui avec une flèche vite prise et prête à tirer. Je sens que je respire vite. Cette sensation est totalement nouvelle. La volonté de tuer quelqu'un me fait trembler, me fait hésiter et me fait gonflé ma cage thoracique car je respire vite et fort. Je le vois rigoler et ça me dégoûte. Mais ce n'est pas ça le pire, c'est son jeu qu'il utilise d'ailleurs maintenant. Son petit jeu de téléportation qui me fait tourner en bourrique. Jamais je ne l’atteindrais avec mon arc et mes flèches même si je suis une bonne tireuse. Je pose mon arc et mon carquois au sol et attends que ses rires cessent, que son jeu cesse et qu'il apparaît quelque part. N'importe où mais quelque part. J'inspire profondément et je l'entends, je sens sa présence derrière moi. D'un seul coup, d'un bon, je me retourne et je saute sur lui à le faire tomber. Je pose mes genoux au sol, assise sur le torse de ma victime, sors ma dague très vite et la place sous sa gorge. La sensation revient et je suis à deux doigts de lâcher ma dague tellement ma main tremble mais aussi résiste à cette envie. Je me force à me dire : « Je suis née pour ça, je suis née pour défendre, je suis née pour sauver et à tuer ! ». Le voleur me regarde dans les yeux, il pourrait juste refaire son jeu et s'en aller voler pour mieux me surprendre mais non, il ne bouge pas. Il sourit même et me taquine, je crois.

-Fait le gamine, qu'est-ce que tu attends ?

Je ne sais pas. Je sens l'air frais parcourir mes cheveux, caresser ma peau et ça me fait du bien. J'ai chaud, je tremble et je transpire à l'idée de tuer quelqu'un. Ce serait tout de même une fierté pour moi si je suis tue le plus grand des voleurs de Akandhalyr. Tout le monde m’honorera, s’exclamera et je serais fière. Or, je ne peux faire ça, je n'y arrive pas. Je ne sais même pas à quoi l'on joue lui et moi, ce qui me perturbe vraiment. Ses yeux m'observent et attendent que j'agisse, que je réagis, que je fasse quelque chose. Je ressens maintenant autre chose. Une boule au ventre, la main toujours tremblante, mes yeux posés sur lui. Mon âme ne veut vraiment pas que je le tue, mais pourquoi ? Je sens les mains de Azo sur mes pieds qui remontent sur mes chevilles puis mes jambes. Sans résistance je lui met une énorme gifle. Celui-ci retire sa main pour la mettre sur sa joue, surpris par mon geste. Je ne sais pas quoi faire, peut-être va-t-il faire quelque chose à mon égard ? Je ne sais plus. Je plante ma dague au sol pas très loin de nous. Il me regarde faire et ne comprend pas plus que moi. Je le regarde dans les yeux, me penche au dessus de lui, pose mes mains sur ses joues, rapproche mon visage du sien, ferme doucement les yeux et là je l'embrasse. Je l'embrasse sensuellement, tendrement mais avec envie. Oui c'est cela, j'avais envie. Azo répond à mon baiser ce qui ne me surprend pas vue le nombre de fois où il l'a fait. Nos baiser deviennent maintenant comme une sorte de danse, une fois que tu commences à danser tu ne t'arrêtes pas de ci-tôt. C'est étrange, je suis le bien, je suis celle qui veut défendre et protéger puis je me retrouve dans les bras de mon opposé. La lumière attiré par l'obscurité. C'est vrai que cette obscurité m'attire quelque peu. Et là il recommence, il pose ses mains sur mes jambes qu'il remonte sur mes cuisses et qu'il serre entre ses mains. Je sens le feu brûler en moi, encore une sensation et une envie nouvelle. Cependant , cela me fait peur quand même. D'un coup il plaque ses mains dans mon dos et me retourne sur le dos. Surprise, j'allais le prendre comme une nouvelle attaque, mais celui-ci pose ses mains au sol et revient m'embrasser, encore et encore. Mes mains agrippent son dos et je sens que je le serre au point de pouvoir le griffer. Mais ça c'est parce que j'ai maintenant peur. Serait-ce une nouvelle idée de sa part ? Mieux me surprendre pour mieux me séduire et me tuer ensuite. Si ça ce trouve il essaye de me séduire en ce moment pour prendre ensuite sa dague rapidement et me la planter directement dans le cœur. On est jamais assez trop prudent mais comme une idiote j'ai planté ma dague à 1 mètre de nous. Tant pis, je continue la danse et si je dois mourir, je mourrai en ayant découvert des sensations que je n'avais jamais découvert avant.

Dernière édition par Erindae Stal'Thya le Ven 29 Aoû - 19:27, édité 1 fois

Sujet: Re: Retrouvaille. Sam 23 Aoû - 13:18

Hache dans ta gueule

with moi moi et moi

La gamine avait aiguisé ses griffes. Bien plus que je ne l'avais espéré. La preuve, en étais que j'étais maintenant sous elle, sa dague me barrant la gorge, mes yeux plongé dans les siens, un grand sourire taquin plaqué sur mon visage. Je rigolais presque, elle en était incapable. Elle ne pouvait me tuer, j'étais l'attirance même pour elle, elle était incapable de me tuer. En y réfléchissant, elle était incapable de tuer tout simplement. Elle était bien trop gentille, et c'était loin, très loin, de me déplaire. J'articulais difficilement une phrase de provocation, je devais en avoir le cœur net.

-Fait le gamine. Fait le. Qu'est ce que tu attends ? Je suis pourtant le mal incarné. Je pourrais te tuer avant que tu es eu l'idée de faire glisser la dague sur ma gorge. Alors pourquoi ne pas le faire, maintenant que tu es en positions de force ? Richy serait tellement, tellement heureux que tu te sois débarrassé de son rival. Bouge ton bras rapidement vers la droite ou la gauche et pouf. Fini.

Mon grand sourire toujours intact, je laissais une liberté total à mes mains qui commencèrent à se balader lentement sur ses chevilles, ses mollets, ses cuisses, se rapprochant petit à petit de son.... Et ma tête partit en arrière. Je dois avouer que je ne m'étais pas attendu à ça, elle m'avait gifler d'une force surprenante. Ma joue était en feu. J'avais mal, vraiment mal. Et je crois qu'elle ne se doutera jamais qu'elle est passée si près de la mort. La dague sur ma jambe était dans ma main avant même que j'y est pensé. Mon corps avait agi avant mon esprit. Mes réflexes meurtriers avaient pris le dessus. Mais je forçais ma main à lâcher la dague au dernier moment.
Je l'avais provoquée, elle ne faisait que se venger, et Dieu que c'était bon. Elle m'avait enfin montré de quoi elle était capable. Je n'allais quand même pas la tuer pour ça. Au contraire je l'appréciais beaucoup plus après ça. Une femme qui a du cœur et de la force. La femme, ou plutôt l'Elfe, parfaite. Ma mains sur ma joue cuisante je la regardais, surpris - Dieu qu'elle avait des yeux magnifiques- j'étais sur le point d'éclater de rire. Quand ma tête parti à nouveau en arrière. Non pas à cause d'une nouvelle baffe qui m'aurait, celle-là par contre, vraiment énervé, mais sous la force d'un baiser. Elle m'embrasse de son propre chef, et bizarrement, ça me surprend encore plus que la baffe, elle avait véritablement changé, elle avait accepté son attirance pour la Ténèbres. Pour moi.

Souriant je lui attrapais le dos et la retournais, la couchant dans l'herbe, l'embrassement furieusement et rapidement. Elle se tord sous moi, ses jambes se nouent autour de ma taille.
Son dos se cambre et ses doigts sont des griffes laissant de long sillons brûlant sur mon dos, ses doigts s'accrochant à mes épaules, à mes bras, pressant sur mes reins. C'est ce genre de moment où tout est musique. La véritable musique, la musique du vivant. Ses cris muets scandent le tempo des mouvements. Ses soupirs. Nos cœurs battant la chamade et la mesures. Ses mouvements se ralentissent. Mes mains enlacent ses hanches dans un contrepoint frénétique. Notre rythme est une chanson silencieuse. Pareil au grondement soudain du tonnerre. Au roulement lointain du tambour. Même le soleil semble nous saluer. Et soudain tout s'arrête. Aussi subitement qu'une simple chansons.

Le soleil est déjà haut dans le ciel quand nous sortons de notre transe. Je regarde fixement le ciel, admirant le vol d'un corbeau à travers les feuillages des hauts arbres de la forêt, me demandant vraiment ce qu'il venait de se passer, tout c'était passé si rapidement, si subitement. Je n'avais pas pu y réfléchir, comprendre ce que j'y gagné ou non. Ca c'était tout simplement passé. Et j'étais maintenant là, allongé sur un tapis d'herbe verte et grasse, une sublime elfe aux yeux violets allongée contre moi. Nos armes et nos habits éparpillés partout dans la clairière. Bordel de merde, j'avais bien trop d'émotion à purger maintenant.

Je me levais lentement, me rhabillant, je saisis mes nombreuse dague de lancer et commençais mon rituel de purge. Ma catharsis personnel si vous voulez. Je me téléportais lentement autour de la clairière, lançant mes dagues sur la cibles. Elles sortaient de partout et de nul part. Personne au monde ne pouvaient deviner d'où la prochaine allait arriver. Et chacune de mes dagues, mes 20 aux complets firent mouche. Toute touchèrent le cœur de la cible. Au dernier moment, alors que je m'avançais pour les récupérer, une flèche passa un ou deux centimètre au dessus de mon épaules frôlant mon oreille et allant se planter directement dans le seul centimètre du centre de la cible que mes dagues n'occupaient pas. Très peu surpris, je me tournais vers l'origine de la flèche, et lui souris, tendrement, sans arrière pensé, rien qu'un simple sourire.

-Alors comme ça on veut jouer ? Montre moi ce que tu veux en combat plutôt.

Sujet: Re: Retrouvaille. Sam 23 Aoû - 14:29

Retrouvaille

Azoth & Erindae

J'ai compris ce qu'il se passait lorsque ses mains caressait ma peau et parcourait mon corps et ma tunique. Je me laissait faire car j'étais tentée et parce que j'avais envie. Je ressentais quelque fois de la douleur mais aussi du plaisir. Les ténèbres étaient, pour cette fois, bons. Je n'avais embrassé un homme avant de le rencontrer, je n'avais jamais montré mon corps à un homme non plus et je ne m'étais jamais offerte non plus. Et je venais de le faire à un homme que je connais même pas. Si Richy savait cela, je ne sais pas comment il réagirait, sa protégé qui traîne avec le plus grand des voleurs. Personne ne doit savoir. Lorsque j'ouvre les yeux, je suis nue et seule, je me dépêche de me rhabiller et je parcours des yeux la clairière. Le soleil est bien haut, il doit être midi. Je me lève, ramasse ma dague ainsi que mon arc et mon carquois. Je décide de marcher un peu, si ça ce trouve Azo n'est pas très loin.

Il est un voleur, il a voler la couronne de mon roi et maintenant il vient de me voler une partie de moi. Il est dangereux pour moi et je le sais mais le danger m'excite, il me fait bouillonner et c'est pour qu'avec lui je n'arrive pas à résister. Et dire que j'étais énervée, que je voulais le tuer et que je me suis laissée faire par sa séduction. Je n'arrête pas de penser à Elven Town, je devais rencontrer le petit fils du roi, qui est plus âgé que moi, pour honorer sa famille ainsi que la mienne pour nous unir. Je ne voulais pas me marier à lui car je ne le connais pas et qu'il sera plus tard roi et moi, je ne veux pas être une reine et ni une princesse. Si ça ce trouve, ils sont à ma recherche et seront peut-être bientôt à Akan. S'ils me retrouvent, je vais être châtier et peut-être que ce mariage aura vraiment lieu, ce que je n'espère en aucun cas. Rien que le fait de savoir que je ne suis plus à offrir à l'homme qui m'est destinée pourrait bien mérité ma mort. Toute les elfes s'offrent à leur marie mais je ne sais pas quel est le sort que l'on réserve à ces elfes qui ont trahis la confiance, cela ne s'est jamais produit, du moins jusqu'à maintenant. Peut-être que la mort est le châtiment. Les elfes sont peut-être gentils mais les traditions sont à respectés. Trahir son mari est la pire chose qui peut arriver à Elven Town. Je suis comme qui dirait l'élément perturbateur de Elven Town et j'aime ça. Sentir que l'on est unique, que l'on a défié les règles juste pour soit, juste pour être égoïste, juste une fois. C'est aussi excitant que ce qui c'est passé entre Azo et moi.

Je regarde la clairière devant moi qui ne semblait jamais se terminer, c'est tellement beau, je n'aurais jamais vue cela si je n'étais pas partie de Elven Town. J'entends des bruits étranges, tels des bruits d'impacts. Je regarde autour de moi et puis je vois plus loin, entre des arbres, des cibles avec des dagues plantés dans le mil. Sur le coup, je souris, j'ai retrouvé Azo. Je me dirige lentement vers l'endroit et je me cache derrière un buisson. Il est actif, il s'amuse à essayer d'atteindre les cibles avec ses armes à jets. Il descend d'une branche, fier de lui. Je vais lui retirer sa fierté. Je prends mon arc ainsi qu'une flèche et que je me prépare à tirer. Je le regarde s'avancer vers une cible pour aller chercher une de ses armes à jets et là je tire droit sur la cible, pile à côté de sa dague. Je me relève, plutôt fière. Il ne s'attendait pas à ça. J'avais même atteint de peu mon autre cible, Azo'. Celui-ci me regarde mais plus comme avant. Son regard n'est plus séducteur, il ne cherche pas à m'amadouer non, il est plus tendre et me regarde comme si je suis une amie.

-Alors comme ça on veut jouer ? Montre moi ce que tu vaux en combat plutôt.

Cela tombe à pique, j'ai justement envie. Je me dirige vers lui, regarde les armes à jets autour de moi sur les cibles. Ce m'impressionne sans être vraiment impressionner. En fait, c'est carrément normal pour moi de voir toute ces armes très bien répartie dans le cœur de chaque cible car Azo' n'est pas le plus grand des voleurs pour rien, il est aussi doué en combat. Je ne pense pas être en mesure de le battre même pour un combat amical. Je pose mon arc au sol ainsi que mon carquois. Je prends ma dague en main et je le regarde avec un air interrogateur.

-Pas de téléportation, d'accord ?

Ce serai trop facile pour lui, tout le monde n'a pas ce dont et j'ai besoin de m'exercer au corps à corps, mon oncle m'avait surtout apprit l'arc et moins ce style de combat. Ma dague en main, je la serrais bien au creux de ma main. Il prend en main une seule dague pour être au même niveau que moi.

-Essayons de ne pas nous blesser.

Je lui souris doucement et il me sourit aussi. Sauf qu'aucun de nous avance, j'attends qu'il vienne vers moi mais j'ai l'impression que je vienne aussi vers lui. Je ne tomberais pas dans le piège. Je regarde ses pieds qui commencent à se croiser pour se déplacer vers la gauche afin de se déplacer en cercle, et je fais de même. On forme un cercle, il me regarde d'un air vicieux et je le sens très bien dans son jeu. Je le vois s'avancer d'un coup vers moi, surprise je n'ai pas envie qu'il fasse semblant de me toucher, je ne veux pas m'avouer vaincu. Je saute, pose mes mains sur les épaules d'Azo' et dans l'élan je passe au dessus de lui comme si je faisais un salto. Je me retourne au plus vite et il se retourne vers moi. Il souffle, je lui souris, je lui ai interdit la téléportation, je crois qu'il va m'interdire quelque chose.

Dernière édition par Erindae Stal'Thya le Ven 29 Aoû - 19:28, édité 1 fois

Sujet: Re: Retrouvaille. Sam 23 Aoû - 21:05

Hache dans ta gueule

with moi moi et moi

Elle était douée, mais ne savait pas exploité son talent. D'instinct, elle avait sauté par dessus moi dans un rapide et précis saut périlleux, mais un combattants aguerri aurait tout de suite frappé en arrière, pour éjecter l'adversaire de sa position. Elle, se contenta de se retourner. Attendant mon coup. Coup qui ne vint pas. J'étais là pour m'amuser, et pour lui apprendre deux ou trois technique de bases, qu'elle ne se fasse pas tuer dans la rue, pas pour lui mettre une raclée. Je m'avançais subitement vers elle, lui souriant.

-Pas de téléportation hein ? D'accord. Mais dans ton cas, pas de dague. Je vais t'apprendre à te battre désarmée. C'est le meilleur des arts, celui duquel s'écoule tout les autres arts de la guerre. Tu sais donner un coup de poings, tu saura donner un coup de dague. C'est comme ça que ça marche. Et par tout les Dieux, arrête de me regarder comme ça, tu es bien trop mignonne pour que je veuille te frapper.

Et c'était vrais, entièrement vrais, elle était magnifique, à me regarder de ses grands yeux pleins de fougue avide de ce battre, et d'apprendre. J'avais l'impression de voir Durzo la première fois que je l'avais vue, ce gamin avait été une teigne, une raclure de caniveau, qui aurait tué n'importe qui pour une pièce de cuivre. Et maintenant ? C'était le deuxième plus grand voleur de la cité, et peut-être meilleur espion que moi. Et il se battait comme personne à mains nue. Je l'avais vue de mes yeux, détruire une patrouille de garde entièrement en arme à la seul force de ses poings. Ce gosse était une machine à tuer. Mais Dieu qu'il était bon d'être dans son camps. Car malgré ça, il restait la chose qui se rapprochait le plus d'un ami pour moi. Et il avait supporté mon entrainement pendant 8 ans, alors je le respectais. Mais Erindae n'aurait pas le même entrainement, déjà parce que nous n'avons pas 8 ans. Et ensuite parce que nous n'avions qu'à peine deux ou trois heures je dirais. Je devais donc lui inculquer des bases qu'elle aurait dû assimiler en plusieurs semaines en moins d'une après-midi. Ca risquait d'être plutôt difficile pour elle.

-Bon, gamine, je ne veux pas que tu te fasses tabasser au détours d'une ruelle dans Akan, surtout que c'est fort possible si il te prend l'envie d'explorer plus en profondeur la cité. Je vais donc t'apprendre deux trois trucs. Malheureusement, cette nuit j'ai à faire, donc, nous n'avons qu'une poignée d'heure. Donc si tu le veux bien sûr, je peux t'enseigner ça aussi rapidement, mais ça risque de faire très mal. Très très mal. A toi de voir. Richy ou moi ne seront pas toujours là pour te protéger.

Elle me regarda de ses yeux pleins de flammes et acquiesça d'un air déterminé. Cette Elfe en voulait. Elle était prête à tout. Et puis, se serait rapide, elle avait déjà la base des bases. Elle savait donner un coup de poing et esquiver. Enfin esquiver, disons qu'elle savait esquiver quand l'attaque était visible. Mais et si je faisais ça ? Sans prévenir, alors que je la regardais toujours en souriant je lui donnais un coup de poing dans le front. Ni trop fort ni trop faible, je n'avais pas mis toute ma force, mais elle avait quand même valsé. Elle était étendu sur l'herbe presque assommée. Je me téléportais accroupie vers elle. Et la regardais un petit sourire désolé flottant sur mes lèvres.

-Désolé, mais c'est la règle numéro 1. L'attaque peut venir n'importe quand et de n'importe où. Allé debout, il n'y a que quelque façon d'apprendre à esquiver. La première c'est la plus commune, apprendre sur le tas, à force de ce prendre des coups on développe certains réflexes. La deuxième apprendre avec un maitre d'arme aguerrie qui te lancera des pierres alors que tu auras un bandeau sur les yeux, c'est classique et plutôt douloureux. Mais la troisième façon, c'est la tienne, apprendre avec un téléporteur. Debout.

Je le relevais et je disparue. Je me téléportais rapidement autour de la clairière de façon à ce qu'elle se pense seul. Elle commença à bouger, inquiète et tout à coup j'apparus derrière elle, et je lui donnait un sérieux coup dans le dos.

-Esquive bon Dieu

Et je continuais ma danse mortel. L'esquive est la seul vrais connaissance importante en combat. C'était vital. Personne ne pouvait savoir se battre sans savoir esquiver. Elle était sur ses gardes. Et m'attendait. Elle apprenait vite.

Sujet: Re: Retrouvaille. Jeu 28 Aoû - 21:53

Retrouvaille

Azoth & Erindae

Il n'est pas comme les autres garçons que j'avais pu rencontrer à Akan Town. Tout simplement parce qu'il est un humain et je n'ai pas vraiment confiance en eux. On ne peut avoir confiance qu'à des elfes, c'est pour cela que je fais confiance à Richy et non à Azoth car avec celui-là j'ai peur de mourir toute les 5 secondes. J'ai envie qu'il m'apprenne quelques tuyaux, histoire de pas me retrouver dans la pagaille un jour ou l'autre. Lorsque je le vis s'avancer vers moi, je souris car quand je le regarde je ne peux m'empêcher de sourire même si au fond je suis méfiante. Il provoque chez moi cette envie de sourire comme s'il était un ami, quelqu'un que j'aimais bien. Comment ne pas faire confiance à quelqu'un que l'on apprécie ? Je me le demande bien.

« Et par tout les Dieux, arrête de me regarder comme ça, tu es bien trop mignonne pour que je veuille te frapper. »Ce compliment me donna chaud au cœur mais je ne sais pas s'il dit vraiment la vérité. Malgré tout ce qu'il s'est passé il y a pas longtemps, je ne peux m'empêcher de me poser beaucoup de questions à son sujet. Il est le plus grand des voleurs, a voler la couronne de mon roi, a joué avec moi et je ne vois pas comment il pourrait être sincère. Il doit être du côté de Morwen, ce serait bien son genre. Je sais que je suis faible face à lui, je n'ai jamais tué personne, j'ai appris des bases solides et un langage nouveau mais je ne suis jamais partie de chez moi avant que Richy n'arrive.

-Bon, gamine, je ne veux pas que tu te fasses tabasser au détours d'une ruelle dans Akan, surtout que c'est fort possible si il te prend l'envie d'explorer plus en profondeur la cité. Je vais donc t'apprendre deux trois trucs. Malheureusement, cette nuit j'ai à faire, donc, nous n'avons qu'une poignée d'heure. Donc si tu le veux bien sûr, je peux t'enseigner ça aussi rapidement, mais ça risque de faire très mal. Très très mal. A toi de voir. Richy ou moi ne seront pas toujours là pour te protéger.

Lui me protéger ? J'arrive pas à croire ce que j'entends même si l'idée de m'apprendre quelques techniques me réjouie d'avance. Je ne sais pas vraiment à quoi m'attendre et je me suis peu battue à main nue. Je lui souris et lui affirme d'un hochement de tête que je suis partante pour apprendre. Je désire me préparer mais je reçois d'un coup de poing sur le front et je tombe directement par terre. J'ai l'impression de revivre notre rencontre quand il m'avait éjecté au sol depuis une branche. Je pose la paume de ma main sur le front et je frotte doucement car si pour lui son coup de poing n'était pas fort, pour moi il l'a été. Lorsque j'ouvre les yeux, il est juste au dessus de moi et me parle. Je l'écoute en essayent de comprendre un maximum ce qu'il me dit. Il y a un mot qu'il a répété plusieurs fois que je ne comprends pas : « esquive ». Ce mot est jolie et marrant à prononcer. Je le regarde avec un petit air interrogateur.

-Esquive ?

Il m'aide d'un seul coup à me relever puis je le vois disparaître. Je me ressaisis vite, frotte encore un peu mon front puis je regarde autour de moi. Où est-ce qu'il est partit ? Que voulait-il dire ? Qu'est-ce que le mot « esquive » veut dire ? J'ai l'impression qu'il me tend un piège, je crois bien faire en ne lui faisant pas confiance. Je me tourne puis me retourne en attendant une soudaine apparition de sa part, je ne veux pas vraiment mourir maintenant. D'un coup je sens dans mon dos un coup assez douloureux. Je pousse un léger cris et je sens ma tête valser. Les elfes ne sont pas habitués à ça et sont en général très fragile, et je le suis bien sûr. Je prends ma tête dans ma main, respire la bouche bien ouverte et essaye de me concentré. Je ne sais pas si c'est vraiment un exercice ou s'il essaye de jouer avec moi comme un chat joue avec un oiseau. Je sens mes yeux et mon esprit se remplir de colère et lorsque je le suis véritablement, je sais que mes yeux deviennent noir comme du charbon. Je ne veux pas être énervée mais je n'arrive pas à me contrôler. Je suis maintenant plus que méfiante et je suis plus que prête à l'attendre. Ma vue se développe encore plus ainsi que mon ouï. Et là, j'entends un bruit de vent, mais pas n'importe lequel, celui lorsqu'il est rapide. J'entends ce bruit plusieurs fois, il recommence son petit jeu. Je le sens arrivé vers moi et je l'accueil avec grand plaisir. Je me tourne directement vers là où il compte arriver, il fonce sur moi et je fonce sur lui. Je lui met un coup de poing dans le nez et le pousse au sol de toute mes forces en tapant dans sa cage thoracique avec mon coude et je le force avec mon poids à s'écrouler le dos au sol. Mon énergie est tellement forte que lorsque je m'assois sur lui je sors ma dague. Rapidement, ma fureur ne peut s'empêcher de faire sortir ce mot :

-Tevenyel !

Ensuite, je lui entaille le bras. Je vois le tissu de son haut se déchirer sous la lame coupante et le sang jaillir peu à peu. Cela ne dure pas longtemps, ma frénésie s'arrête. Je le regarde droit dans les yeux en sentant mon regard se dissipé, ils redeviennent violets et luisants. Je sens mon poids descendre dans mes jambes et ma tête valser. Ma respiration se fait plus lente et je m'écroule au sol. Mes paupières sont lourdes. Je crois que je m’évanouis, je ne sens rien et ne vois rien à part le néant.

Sujet: Re: Retrouvaille. Sam 30 Aoû - 21:07

Retrouvailles

Erindae & Azoth

Alors comme ça elle me déteste ? Hein ? Alors comme ça elle me déteste au point de me blesser par surprise alors que j'essaye de l'entrainer ? Oui. Je maîtrisais quelques notions d'Elfique. Et oui, j'étais passablement énervé. Mais je ne pouvais m'empêcher d'admirer la force qu'elle avait sue déployer dans son énervement. Elle avait sue me trouver au milieu d'une danse macabre. Bon, c'était une danse lente, et sans volonté de meurtre. Mais tout de même, pour une néophytes du combat, elle était surprenante. Il n'empêche qu'elle m'avait entaillé le bras en me hurlant qu'elle me détestait. Et ça, ça, ça ne passait pas. Elle m'avait véritablement énervé. Et il était hors de question qu'elle s'en sorte avec son petit jeu d'évanouissement. Oui elle était évanoui, en tout cas elle était comateuse, ça se voyait à sa respiration et a ses mouvements de têtes. Mais elle ne s'en sortirais pas comme ça. Aveuglé par ma colère je me téléportais à côté d'elle et, sans m'arrêter, je la saisis au cou et la plaquais contre un arbre à 15 mètres de là. Elle ne se réveillait toujours pas, ses magnifiques yeux, sont caché par ses paupières. Rien ne se passes, malgré le choc dans son crane contre l'écorce. Bordel, soit elle jouait très bien la comédie, soit c'était vraiment la première fois qu'elle blessait quelqu'un. Bref dans tout les cas.

Et là, je lui retournais une baffe magistral, et un peu, un tout petit peu, plus forte que la baffe dont elle avait vraiment besoins pour se réveiller. Sa tête partit sur la côté, écorchant son autre joue contre la peau rêche de l'arbre. Elle fût réveillé instantanément et fût aussi très énervé. Elle voulu à nouveau se jeter sur moi. Mais je la retiens avec force et la plaquais a nouveau avec violence contre un arbre. Un arbre à dix mètres de celui sur lequel je lui avait administré la baffe. La téléportation la calma directement, les premières fois ça donne véritablement envie de gerber. Puis elle se remit à nouveau à gigoter dans tout les sens pour se libérer. Bordel de merde, quand comprendrait-elle enfin ? Bon aux grand maux les grands remèdes. Désolé d'avance gamine. Je la saisie à bras le corps et la lancé contre un arbre comme si c'était une simple feuille de papier. A peine avait-elle atterrie contre l'écorce du troisième arbre que me téléportais sur elle, la saisissant par le cou avant même qu'elle est eu le temps de bouger et lui hurlais dans un Elfique parfait.

-NON ! Maintenant tu te calmes, tu la fermes et tu m'écoutes.

Bien. Maintenant que j'avais toute son attention, je la regardais dans les yeux et lui dit un petit peu plus calmement toujours dans un parfait Elfique.

-Bien, alors ça gamine. Ca, ce que tu viens de faire, c'est la preuve que t'es capable d'un millions de choses. Mais tu ne pourras faire ça que si tu t’entraînes ok ? Et cet entrainement c'est moi qui vais te le donner. Parce que je ne serais pas toujours là pour te protéger. Ni même Richy. Bordel, oui, je vois dans tes yeux que tu ne me crois pas, que tu ne penses pas que je suis capable de te protéger. Tu sais combien de tentatives de meurtres j'ai évité sur ta petite personnes richement vêtues et surtout elfique rien que ton premier jour dans la cité ? Trois. Trois putains de tentatives de vols, de meurtres et de viols, qui auraient toute réussis si je n'avais pas été là. Ah oui dans ta tête Akhan c'est beau, c'est grand, c'est peuplé, c'est magnifique et pleins de vie. Mais gamine, Akhan est une pute. Une pute qui peut tout te donner un jour, et tout t'enlever le lendemain. Mais ça peut aussi être la meilleurs des alliée si tu sais l'apprivoiser. Et ça, gamine, ça, tu ne le feras pas sans être capable de te défendre toute seul. Alors maintenant écoute moi on a trois, bon disons quatre putain d'heure pour t'apprendre à esquiver et à frapper d'accord ? Mais avant que tu m’énonce ta décision. Parce que je ne ferais pas ça, sans ta complète motivation. Une chose importante doit être faite.

Bon d'accord, j'avais plus que quelques notions d'Elfique, pour être tout à fait sincère, je parlais couramment cette Langue, c'était comme une deuxième langue natal, vous n'avez pas idée du nombre d'Elfe cherchant à se venger, ou a voler quelque chose. Les Efles sont pur ? Gentils ? Blanc comme neige ? Mon Cul. Mon assassins préféré, l'être vivant le plus cruel que je connaisses, était un Elfe d'Elves Town. J'avais donc été obligé d'apprendre cette langue. Rien que par question de professionnalisme. Enfin bref, revenons à la gamine. Je saisis mon bras blessé, la fine estafilade était déjà couverte de sang séché. Je saisis mon propre couteau et me la rouvrit, l'ouvrant plus profondément même. Et ça pissa le sang, exactement comme escompté. Je collais alors rapidement mon bras au visage de la jeune elfe. De sorte à ce que mon sang viennent dégouliner sur ses deux joues et son front. Puis je repris ma tirade.

-Appelle ça, comme tu veux gamine. Mais moi j'appelle ça ton baptême du sang. Tu viens de blesser volontairement et violemment quelqu'un pour la première fois de ta vie n'est-ce pas ? Et bien je pris par tout les saints. Que tu ne t'arrête pas là, car oui gamine, le monde, ce monde, notre monde, est un monde cruel, et tu ne t'en sortiras pas avec de belles paroles et un sourire enjôleur. Bien sûr ça aide, beaucoup, ça t'évite certains conflits. Mais pas tous. Alors un jour ou l'autre, tu seras obligé de savoir te défendre, tu seras obligé de te battre à nouveau, tu seras obligé de blesser à nouveau, tu seras obligé de faire saigner à nouveau. Et crois moi, j'en suis désolé. Mais on y peut rien. Je l'ai compris. Richy l'a compris. Morwën l'a compris. Et même Allanah l'a compris. Mais toi veux-tu comprendre ? Bon Dieu. Veux-tu comprendre ? Veux-tu apprendre ?! Parce que c'est l'opportunité que je t'offre. Oui tu n'en veut peut-être pas. Mais moi gamine, je suis là par ça, et je ne t'empêche en aucun cas de partir tout de suite si tu le désire, récupère tes armes et va-t-en si c'est ce que tu souhaite. Mais sache que je ne pourrais toujours être là. Que je ne serais pas tout le temps dans l'ombre à tuer le moindre traînes misère cherchant désespérément une bourse à voler. Alors oui, au fil des printemps, tu seras connu comme ma protégé et rares sont ceux qui s'attaqueront à toi. Mais toi, ne veux-tu pas voler enfin de tes propres ailes ? N'est-ce pas ce pour quoi tu as fuis ta propre villes ? Ne veux-tu pas te débarrasser une bonne fois pour toute de toutes tes entraves, ne veux tu pas te suffire à toi même ? Au moins une fois ? Etre indépendante ? Moi je ne fais que t'offrir la première des étapes. Alors gamine, accepte mon offre ou ne l'accepte pas c'est toi qui voie. Mais si tu l'acceptes, je t’entraînerais toute la nuit si il faut, alors ce sera un combat du temps qu'il faudra, sans pauses, sans règles, tout les coups sont permis, plus de "évitons de nous blesser", plus de froufrou et de sourire. Je considérerais ton entrainement fini quand tu réussiras à me faire saigner. Une fois. Et ça commence maintenant, alors acceptes-tu ?

Puis je lui tendis la main, sachant très bien que le combat avait déjà commencer. Je voulais lui donner une dernière chance de m’impressionner. Oh non, en aucun cas elle ne pourrait me blesser maintenant. Je me téléportais bien trop vite, même pour ses réflexes d'Elfes. Mais si elle tentait de m'attaquer, ça voudrait dire qu'elle acceptait. Et qu'enfin. Elle avait compris.

Sujet: Re: Retrouvaille. Dim 31 Aoû - 19:12

Retrouvaille

Azoth & Erindae

Ma joue, je la sens brûler, je sens des perles couler contre celle-ci. Je me réveille douloureusement et j'en ai même du mal. Je m'étais bien évanouie et je sens mon corps appuyée contre un arbre. Je sens une main forte agripper mon cou avec violence, c'est bien Azoth. Il m'étrangle presque, aurait-il envie de me tuer ? Je dois me défendre et je sens que ma rage revient. Elle prend le dessus et mes mains s'agrippent à son bras mais je sens sa force devenir encore plus grande. Je sens mon corps léger atterrir avec force sur un autre arbre. Il s'est téléporté avec moi et cette rapidité ainsi que cette force me donne envie de vomir. Il me fait plus de mal que je ne pensais, j'ai eu tord de vouloir lui donner un peu de ma confiance. Il ne me mérite même pas. J'essaye de me dégager car j'ai juste envie de fuir, de partir loin de lui car le mal qu'il me procure me met hors de moi mais celui-ci me retient. J'aimerais qu'il comprenne que je ne suis pas un jouet et que jamais au grand jamais je ne deviendrais comme lui.Je sens mon corps de nouveau bouger mais cette fois-ci je suis carrément lancée contre un arbre sans rien pour me retenir un minimum. Ma tête comme la première et ensuite mon dos qui aura prit bien cher aujourd'hui. Je suis las de tout cela, je veux simplement qu'il arrête maintenant son petit jeu et me laisse partir loin de lui, loin de toute cette violence que je n'arrive plus à supporter, je suis sûr que pas mal d'os sont cassés maintenant. Quand je vois son ombre réapparaître, j'étais sur le point d'essayer de partir dans le sens opposés mais il m'attrape de nouveau au cou.

-NON ! Maintenant tu te calmes, tu la fermes et tu m'écoutes.

Il parle elfe ? Tout ce temps il m'a obligé à lui parler comme une humaine alors qu'il parle l'elfe ? Je ne m'attendais vraiment pas à ça, il est même pire que ce que j'imaginais, il connaît la langue de ses ennemis mais en plus de connaître ma langue il s'est permit de voler la couronne de mon roi. Quel genre de monstre est-il ? Il me regarde dans les yeux et je le confronte, les larmes aux yeux car je ne sais ce qui m'attend.

Tout ce qu'il me dit je le sais déjà sauf sur le fait qu'il a évité bon nombre de chose à mon égard. Richy et la reine m'avait déjà bien informé à propos de Akan, qu'elle ne ressemblait en rien à Elven Town ce qui est bien regrettable. Quand je pense à l'armée des elfes qui doivent être entrain de me chercher en ce moment, rien qu'en voyant Azoth cela me donne envie de les retrouver et que ma place est bien là bas. Même avec l'entraînement qu'il peut me procurer je sais que je ne serais jamais aussi forte pour me protéger moi même. Ma place est à Elven Town est non au milieu de tous ces monstres, ces idiots et bien sûr ces voleurs comme Azoth. J'ai eu tord de suivre Richy ici. Il me lâche et je ne bouge pas pour autant car la peur me paralyse. Je le regarde faire, il prend sa dague et rouvre encore plus la plaie que je lui avais faite quelques minutes plus tôt. Je détourne le regard mais il reprend mon visage dans sa main et colle son bras ensanglanté sur mon visage. Je sens l'odeur du sang dans mes narines, le goût du sang glisser de mes lèvres à ma langue et le liquide parcours mon visage. Sur le coup je cris et essaye de repousser son bras tant bien que mal. Il retire son bras, garde mon visage dans sa main et reprend la parole. Je sens son regard peser sur moi mais je refuse de le regarder.

Lorsque je l'entends parler elfe, je sais qu'il dit la vérité car lorsque l'on l'a parle on ne peut dire que la vérité. Lorsqu'il me parle de me défendre, de me battre et de ce monde si cruel, je ne peux m'empêcher de pleurer. Je ne suis pas faite pour ça maintenant et je le sais, jamais je ne pourrais atteindre le but que je voulais prendre, ce n'était que rêve et vœu que l'on ne peut exaucer. Je prends mes mains, sèche mes larmes qui coulent le long de mes joues et en profite pour retirer le sang avec mes mains. Regarde toi Erindae, tu es pitoyable, tu es pleine de sang, tu as mal partout car ton petit corps ne supporte rien et bien sûr tu pleures comme une pauvre petite fille. C'est pour ça que je ne peux rester dans cette ville. Je le regarde, il me tend la main mais je me relève, avec difficulté peut-être mais je me relève quand même en m'appuyant sur le tronc derrière moi. Il veut parler en elfe ? On va parler.

-Tu es méprisable. Je ne suis pas faite pour tout ça et tu viens de m'en donner la preuve !

Je le pousse légèrement pour qu'il me laisse passer puis je me retourne vers lui.

-Jamais je n'aurais dû te suivre, jamais je n'aurais du te parler, jamais je n'aurais du te rencontrer et jamais je n'aurais du me donner à toi ! Tu es la pire personne que j'ai pu rencontrer et tu ne m'apporteras rien dans ma vie car tu n'es que le plus grand des voleurs et un tyran. Tu n'es pas un homme tu es démon et tu prends de bas tous ceux qui t’entoure car tu penses être plus fort et mieux qu'eux ! Je sais ce que je suis et je sais que jamais je ne serais faite assez bien pour qui que ce soit et pour être à la hauteur de tes espérances, de celles de Richy et des miennes. Je me suis voilée la face mais merci beaucoup, grâce à toi je sais ce que je vaux.

Je me dirige vers ma dague que je ramasse et la range dans l'emplacement prévu à cet effet. Je prends mon carquois que j'enfile autour de moi ainsi que mon arc que je garde en main. Sans même prendre la peine de me retourner je préfère partir directement dans la forêt pour tenter de rejoindre la ville.

Sujet: Re: Retrouvaille. Sam 6 Sep - 21:25

Hache dans ta gueule

with moi moi et moi

Une gamine. Une foutu gamine. Comment pouvait-on avoir vingt putain d'année et être aussi niais ?! Cette elfe m'insupportait. Elle m'insupportait pour deux raisons, premièrement c'était une gamine incapable du moindre bon sens tapant ses petites crises de liberté puis prenant peur à la moindre difficulté, bienvenu dans la foutu monde rose et gentille d'Erindae, et la seconde raisons était simple, malgré la première je ne pouvais m'empêcher de l'adorer. Saloperie dans quel pétrin je m'étais encore foutu moi ? Et la voilà qu'elle faisait ce que chaque gamine faisait au moins une fois dans sa vie avant de devenir adulte. Une foutu crise de perte de confiance en soi. "Oh nan je suis pas assez bien, oh nan je suis pas capable de répondre à vos exigences, je suis aps contente et je rentre chez moi"
Bordel si chez les elfes les connards étaient ceux qui leur avaient ouvert les yeux, c'était véritablement un peuple de merde. Je n'avais fait qu'essayer de raisonner cette elfe, j'avais essayer de la faire mûrir plus vite qu'il se doit, et pourtant rien. Rien qu'un simple renfermement sur soi même. Celle là était un foutu cas désespéré. Mais merde je pouvais pas la laisser partir comme ça. Surtout avec une telle impression de moi, j'avais essayé de l’entraîner moi. Bon.

Je me téléportais juste devant elle, bien sûr elle détourna le regard. Et continua à avancer d'un air énervé. Putain je crois que ma mains ne m'avait jamais autant démangé. Heureusement que je savais me contrôler et garder mes mains dans mes poches quand il faut, si ça avait été Durzo à ma place à ce moment précis, Erindae se serait retrouvé à terre la gueule en sang et trois dents en moins. Durzo ne savait pas ce contrôler face à quelqu'un d'énervant. Et Dieu qu'elle était énervante. Avec son regard obstinée, persuadé d'avoir raisons alors qu'elle était dans la plus grosse erreur que l'on puisse imaginer. Si elle pensait pouvoir refouler son désir de voyage juste en rentrant chez elle, pour mener une petite vie tranquille d'Elfe, elle se fourrait le doigt dans l’œil jusqu'au poignet. J'avais déjà observé ce phénomène sur quelques personnes, des voyageurs, des gens avides de liberté, mais qui ne supportait pas l'idée que ça puisse rapporter des ennuies. Beaucoup d'ennuie. Tous étaient rentré chez eux. La plupart n'avaient pas tenu une semaine et étaient reparties sur la route dès que leur femmes, mères, frères, sœurs, avaient le dos tourné. Et à ce que j'en savais, avaient su ce démerder dans le monde cruel qui est le notre. Mais d'autres, ceux qui ont résisté un temps à l'envie de partir, ceux qui y ont résisté si fort qu'ils ont pensaient qu'elle avait disparu.. Ce sont suicidé au bout de quelques années. Ce n'est pas un sentiment que l'on refoule, l'envie de liberté, c'est une sentiment que l'on accepte ou que l'on tue. Et la seul manière de tuer une émotion, c'est de tuer le porteur de l'émotion. Et je ne laisserais pas cette gamine se suicider. Même pas en rêve.

Je m'approchais donc d'elle, à pied et la forçais gentiment à me regarder. Puis j'ouvris ma grande gueule et me mit à lui parler, toujours dans sa langue, je voyais bien que ça l'énervait. Mais merde elle allait me planter sur place elle allait bien devoir me supporter encore quelque seconde.

-Je te l'ai dit. Si tu veux partir c'est ton choix. Je trouve juste ça d'une immaturité absolue. Erin' tu as beau avoir un an de plus que moi dans ta tête t'en a six de moins, je sais pas si c'est votre société, l'éducation elfique ou je ne sais quoi qui fait ça, mais tout les elfes que je rencontrent me donnent envie de les baffer. Vous êtes tous enfermé dans votre petit monde "tout le monde il est beau tout le monde il est gentille". Non, le vrais monde ce n'est pas ça, mais je t'ai déjà fait une longue tirade sur ce sujet. Tu la mal prises, d'accord. J'accepte, c'est une façon de la prendre. Mais je veux que tu face deux choses avant que tu partes. Premièrement écoute moi encore un peu : Tu n'es qu'une simple gamine oui, mais tu as un potentiel énorme. Tu t'en rend juste pas compte. Si tu décides un jour de revenir, sache que tu pourrais devenir la meilleur archère des environs. Même Richy aurait peur de toi.

Je lui souris et sortis de ma poche un objet rond, et brillant d'une faible lueur bleuté, ça ressemblé un peu à un caillou gravé de traits et de petits dessins incompréhensible. Je n'ai aucune idée de ce que ces traits veulent dirent, mais je sais ce à quoi l'objet sert. Je lui tendis.

-Prend ça d'accord ? En souvenir des quelques minutes de bonheur qu'on a passé ensemble, promet moi que tu ne le jetteras pas d'accord ? Et je te promet qu'avec ça je ne peux ni te suivre, ni t'observer, c'est juste un moyen pour toi de me contacter d'accord ? Si un jour tu as besoins d'aide, ou simplement de me voir, sert fort l'objet et dit deux fois mon nom. J'en est un deuxième identique chez moi qui se mettra à briller plus fort et d'une lumière rouge, et alors j’accourrais. Ce n'est bien sûr pas à usage unique, on est pas dans un conte pour gamin, par contre fait quand même attention avec, je n'ai aucune idée de comment ça fonctionne. Un ami me les a donné. Et arrête tout de suite avec ton regard énervé. Non je ne les ais pas volé, un amis me les a donné, un vieux magicien que j'ai rencontré dans une taverne. Le plus gros buveur que j'ai jamais vu d'ailleurs.

Je m'arrêtais pour reprendre ma respiration et lui fit un grand sourire teinté d'une pointe d'excuse.

-Tu sais, je suis désolé d'avoir était un peu dur avec toi, mais j'aurais aimé que tu comprennes. Enfin bon, il arrivera forcément un moment où tu comprendras, et là je sais que tu viendras me voir. C'est dans tes gènes gamines, l'obscurité t'attires.

Puis je me tue, la regardant intensément un léger sourire flottant sur mes lèvres, elle n'avait presque pas prononcé un mot depuis le début de mon petit discours pour détendre l'atmosphère et elle avait toujours l'air énervée. Je n'avais aucune idée de ce qu'elle allait faire maintenant, mais ça promettait d'être intéressant.

Sujet: Re: Retrouvaille. Sam 20 Sep - 21:49

En route vers Akan

Richy & Erindae

Je ne comprends plus rien à ce qu'il ce passe. Le voilà tout doux avec moi, essayant maintenant de me protéger en me donnant cette pierre alors que quelques minutes avant il me ridiculisait sur place et me lacérait de ses poings. Comment croire en sa sincérité alors qu'il vient de me faire du mal physiquement comme moralement ? Il a un comportement incompréhensif et je ne peux m'empêcher de rester sur mes gardes comme à notre première rencontre. Ce que j'aimerais savoir, c'est comment il a su que j'étais à la base d'entraînement de Richy. Il est arrivé vite, caressant ma nuque de son souffle et frôlant ma hanche de sa main grande et poignante sans avoir une explication : Pourquoi m'avait-il chercher ? Pourquoi était-il ainsi avec moi ? Pourquoi a-t-il été d'un coup si violent alors qu'il devait comprendre que j'avais fait une crise de colère par sa faute ? Cet homme a l'air d'être lunatique ou bien il s'énerve vite, comme moi. Je ne sais pas quoi faire. Le laisser là en plan sans même lui adresser la parole et partir avec sa pierre ou alors lui adresser la parole et commencer son entraînement ? Je me sens perdue. Continuer ou tenter de rentrer chez moi à Elven Town ? Je ne peux pas abandonner Richy et Alhannah et si je reviens ce serai un déshonneur et du mépris pour le reste de ma vie. Je m'intéresse néanmoins à cette pierre étrange, je la roule entre mes doigts dans ma main, l'observant en me demandant comment cette pierre pouvait avoir un tel pouvoir, ou plutôt comment un magicien a-t-il pu fabriquer cette pierre hors du commun ? Et s'il me mentait ? Je lève mon regard vers Azoth et lui lance un regard interrogateur.

- Qu'est-ce qui me dit que tu es sincère ? Si ça ce trouve, cette pierre n'a aucun pouvoir et tu tentes de tester ma naïveté.

Je ne lui laisses même pas le temps de me répondre, je préfère m'écarter de lui, l'empêchant de me toucher et lui faire comprendre que j'ai besoin qu'il me laisse tranquille. Je me sens au plus mal, les coups qu'il m'a infligé me font souffrir et je n'ai qu'une envie pour l'instant c'est rentré, en espérant que Richy n'est pas chez lui. Je passe à côté de Azoth, me dirige vers les arbres et empreinte un chemin qui me rendra vers le marché. J'essaye de trouver un chemin plutôt isolé et qui me mènera plus facilement, sans me faire trop remarquer par les gens, chez Richy.

J'y arrives plutôt bien, je crois que personne ne m'a remarqué. Je rentre dans la maison et me dirige directement dans la chambre. La marche a été très difficile et lorsque je m'allonge sur mon lit je sens mes hématomes déjà bien marqués sur ma peau. J'ai encore du mal à réaliser tout ce qui a bien pu ce passer dans la forêt. Notre retrouvailles, le mélange de nos corps que ce soit sensuellement puis violemment au point de s'entre-tuer, des instants presque incompréhensibles aux yeux de tout le monde, mais même pour nous. Même moi j'ai du mal à réaliser ce qui c'est passer. Je viens de me rappeler que Richy est en mission spécial, la raison pour laquelle il n'est pas ici. En revanche je ne sais pas où est sa mère mais peu importe, elle ne me voit pas dans cet état et mieux ainsi.

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Je me suis assoupie quelques minutes et j'ai entendu un bruits étrange dans l'arbre en face de ma fenêtre. J'ouvre légèrement les yeux, penche un peu la tête vers la fenêtre et je crois voir une ombre, mais ce n'est pas celle de Azoth. Cette ombre disparaît aussi vite que lui d'ailleurs. Je me lève doucement et lentement en essayant d'avoir mal le moins possible, ce qui est difficile. Je me dirige vers la fenêtre et je sens la présence de quelqu'un accoudé au mur. Quelqu'un me surveille, je suis sûre que c'est au nom de Azoth, autrement comment aurait-il pu savoir où j'étais tout à l'heure ? Je suis sûre qu'il me piste, ce qui ne me plaît guère. Je recule un peu et je m'empare de ma dague et j'attends que l'ombre se penche vers ma fenêtre ou bouge pour que je puisse l'identifier mais avant ça je prends un oreiller et le jette dans les escaliers afin que celui-ci les descendent, se faisant passer pour moi. Ce qui marche puisque je vois le bout des doigts de la personne au bord de ma fenêtre. Je sens mon cœur s'accélérer, j'ai peur. Je vois une tête apparaître puis disparaître aussi vite car il a vue que je le voyais. Il avait l'air plutôt jeune, semblable à Azoth comme s'il essayait de l'imiter. Je ne le connais pas mais je le hais déjà. Je me rapproche vite de la fenêtre, me penche pour essayer de l'apercevoir mais il est déjà partit. Il doit pratiquer le même jeu que lui, il doit avoir eu son entraînement bien particulier. Je crois que c'est un téléporteur.

Sujet: Re: Retrouvaille.