L'elfe et le voleur.

Sujet: L'elfe et le voleur. Ven 1 Aoû - 19:29

L'elfe et le téléporteur

Azo & Erindae

Mais qu'est ce que je foutais ici bon Dieu ? Ah oui, c'est vrais, ça me revient maintenant. J'ai eu la connerie d'accepter un contrat, pour une somme merdique, seulement pour "le plaisir d'infiltrer la cité la plus protéger au monde" qu'il disait. Le plaisir, le plaisir, j'ten fouterais du plaisir, j'étais pommé dans une foret montagneuse pommée au milieu d'une contré pommée avec comme seul indication d'où allé une carte me menant surement dans une cité pommé. Bon, heureusement j'avançais plutôt vite, la téléportation aidant grandement. Je ne marchais pas, je volais. Ou plutôt non, je tombais à répétions. Mais je ne touchais jamais le sol, alors c'était pareille.Et, J'étais plutôt fier de mon parcours, cinq heure à se téléporter dans une forêt à la recherche de la cité des longues oreilles sans me prendre un seul arbre. Si j'avais eu le temps je me serais accordé une minute d'auto-congratulations mais je n'ai pas le temps. Plus vite j'accomplies le boulot, plus vite je rentre.

Et tout t'a coup elle apparue derrière les arbres, pile à l'endroit que m'indiquait la carte, peut-être pas si merdique que ça au final, je dois avoué que je marquais un temps d'arrêt. La cité était, majestueuse, nichée dans une grande crevasses au milieu des montagnes elle était tout en finesses, en grands arcs de pierres blanches et lisses, tout en beauté. Ou plutôt non, elle n'était pas belle, elle était... Gracieuse. C'était une véritable Dame.
Secouant la tête je murmurais pour moi même.

-Arrête tes conneries Azoth t'es pas venue ici pour admirer le paysage.

Bon, d'accord la cité était magnifique, d'accord elle avait l'air d'être gardée en continue par des centaines de gardes, mais pour l'instant j'avais un autre problème. Et pas des moindres, la cité était séparée de mon auguste personne par un gigantesque ravin, tellement profond que je n'en voyais pas le fond. Et ce qui étais sure c'est que même avec toute la volonté du monde, je ne réussirais pas à me téléporter de l'autre côté, de plus, c'était complètement idiot et suicidaire de le tenter car même dans l'option où j'y arriverais je me ferais transpercer de toute par par les traits mortels des gardes cités plus haut, avant même d'avoir compris que j'avais réussi. Non, définitivement il me fallait un autre moyen. Et ce n'est pas ici que je le trouverais.

Je me mis donc à longer le précipices, en prenant bien garde de rester à couvert des arbres, la vue des elfes est réputée pour être la plus perçante du monde.
Et enfin je trouvais ce que je cherchais, à un endroit le précipices se rapetissait de sorte à ce que je puisses facilement me téléporter de l'autre côté, en plus, c'était plutôt éloigné de la cité. Résultat il n'y avait aucun garde, enfin aucun garde visible du moins. L'endroit parfait.
Inspirant donc un grand coup, je pris mon élan et sautais dans le vide.
Sans aucune peur je me téléportais une fois deux fois, trois fois, quatre fois, avec une telle rapidité que je devais en être quasiment invisible, mais ne jamais sous-estimer les elfes. Puis je fût de l'autre côté. Rapidement, et surtout par réflexes, je me réceptionnais dans une roulade et me téléportais derrière une pierre. Attendant patiemment les traits de morts qui j'en étais sûr allaient bientôt me tomber dessus. Mais non, rien du tout. Soulagé, je me relevais et inspectais les environs, la ville n'était pas si loin que ça au final, je pouvais y être en moins d'une trentaine de secondes, c'est pour dire. Mais rien, aucun garde, s'en était presque bizarre. Enfin bref, je relevais mon capuchon sur ma tête, de sorte à ce que seul ma mâchoire soit visible, et je me téléportais jusqu'à la ville.

Arrivé dans la dite ville, je me téléportais vite sur les toits, les toits, quelque soit la ville infiltrée, se seront toujours les toits les moins surveillés. Logique me direz-vous, les toits des elfes sont tellement haut, qu'il en devenait inutile de les surveiller. Il n'empêche que moi Azoth, le plus grand Voleur du monde avait réussi à infiltrer la ville la plus sûr du monde. Mais maintenant il s'agissait de réussir la mission.

Prenant le temps de m'asseoir sur mon toit, à l'abris des regards, je sortie la lettre qui m'avait été remise par un messager avant mon départ.
Je devais voler.. Putain, j'aurais vraiment dû demander une meilleur récompense, c'est vrais ça, je devais simplement voler la couronne du roi des elfes. Bien sur. Simple, facile, sans problème, ne méritant pas une récompenses convenable hein ? Connard de bourge.

Bon, la couronne doit surement.. Mais bordel, mais il va en faire quoi de la couronne du roi des elfes à quoi ça va lui servir ?! Enfin bref, la couronne est surement... Sur la tête du Roi, qui lui est au château. Je me relevais alors, décidé à en découdre avec tout les elfes du monde, rien que pour avoir le simple plaisirs de faire bouffer la couronne au gros porc qu'était mon commanditaire.
Et j'évitais de peu la flèche qui se dirigeait auparavant tout droit vers ma tête. Un simple pas en arrière, plus de la chance, que du réflexe, mais ce qui par contre était de l'ordre du réflexe pur et simple vous contrôlant totalement, se fut ma téléportation instantané sur un autre toit. Cherchant la source de la menace, je l'aperçus, aussi belle que blonde, elle me cherchait frénétiquement des yeux, j'hurlais alors de ma voie la plus mielleuse :

-Ola beauté, tout doux, tout doux. Pourquoi cherches-tu à me tuer ? Moi, simple touriste dans votre magnifique cité.

Super introduction à la conversation Azoth, chapeau bas.

Sujet: Re: L'elfe et le voleur. Ven 1 Aoû - 20:23

L'elfe et le téléporteur

Azo & Erindae

Encore dans mon lit, je regarde le soleil se lever. Il n'était ni tôt et ni tard mais cela n'empêche pas qu'un soleil se lève et se recouche. Je pensais encore à la façon dont mon oncle avait agit contre moi, sa façon de me repousser, de me dire qu'il était un danger pour moi alors qu'il a toujours été mon gardien, celui qui m'apprenait tout de la vie. Je n'en avais pas parlé à mon père et ni à ma mère car s'ils savaient tout cela, je sais qu'ils ne regarderaient plus pareil et m'accuseraient de l'avoir laisser partir alors que j'étais avec lui. Enfin bon, je ne peux pas rester là dans mon lit à penser à ça. Je me lève doucement et je m'étire comme à mes habitudes, je vais à ma fenêtre et inspire l'air frais en regardant la ville que je surplombais. Je n'ai pas envie d'errer dans les rues aujourd'hui, j'ai même envie de voir personne. Je crois que je vais aller dans la forêt après m'être pris soin de moi, ainsi je m'entraînerais encore. Ce n'est pas parce qu'il est partit que je dois relâcher prise, au contraire, il n'est plus qu'un traître à mes yeux. Je prends même pas la peine de faire mon lit, je préfère aller directement vers mon armoire et je m'empare d'une brassière, d'un pantalon en lin teintés vert et une paire de bottes puis je me dirige vers un récipient rempli d'eau et je commence à me laver.

Une fois propre, les cheveux coiffés pour avoir le visage dégagé afin qu'aucunes mèches de cheveux ne me gêne et habillée, je prends mes dagues que je fixe à mon pantalon et enfile mon carquois dans mon dos. Je prends mon arc en main fin prête à partir par la fenêtre. Je pose mon pied sur le rebord de la fenêtre et là, je vois quelqu'un d'étrange. Un homme je présume, il est accommodé d'une cape et fixe ma ville. S'il est dans cet accoutrement c'est qu'il veut faire du mal à ma cité, mais quoi ? Il ne me voit pas. Je tire une flèche de mon carquois, la glisse le long mon arc, le tend et je le vise. Zut je le rate ! ... Mais, où est-il passé ? J'entends une voix, ce langage ... Je le connais, c'est mon oncle qui me l'a aussi apprit. Je me retourne et va à mon autre fenêtre. Le soleil éblouit mon regard mais j'arrive à déterminer ses traits, c'est un humain. Que vient-il chercher par ici ? Je reprends à grande vitesse une flèche, je la glisse le long de mon arc, le vise et ... J'entends ma mère qui m'appelle. Si elle me voit ainsi je suis foutue. Je le fixe, tire mais je sais que je le rate car je n'ai pas eu le temps de viser convenablement. Je me retourne, court et saute par la fenêtre de départ et attrape une branche pour partir dans la forêt. Je continue mon chemin branche après branche en espérant semer le regard de ma mère qui pourrait me chercher à travers les arbres.

Dernière édition par Erindae Stal'Thya le Mar 5 Aoû - 17:10, édité 3 fois

Sujet: Re: L'elfe et le voleur. Ven 1 Aoû - 23:17

L'Elfe et Le Voleur

Erindae & Azo

Mauvais tir que celui-là. Très mauvais, j'ai même pas eu à bouger pour l'éviter. Mais elle avait été distraite. Par quelque chose, un cris, dans une langue inconnus. D'accord, c'est pour ça qu'elle ne m'a pas répondu. Elle ne m'a tout simplement pas comprise. Quoi qu'il en soit, la voilà qui s'enfuit dans les bois. Sautant agilement de branche en branche.
Ah non, hors de question qu'elle s'échappe, premièrement elle m'avait tiré dessus, par deux fois, deuxièmement, elle m'intriguait, beaucoup. Que faisait-elle là, pourquoi être sortie de cette maisons, habitait-t-elle là, mais quel âge avait-elle ? Dans tout les cas j'emmerdais ma mission pour mon bourge à la penses grasse et à la paye minable. J'avais enfin trouvé un peu de distraction. Quelque chose pour m'amuser, hors de question que je la laisse s'échapper.
En plus, si elle pensait pouvoir me semer. J'allais devoir lui prouver le contraire. Prenant une impulsions avec les jambes, je me propulsais avec salto arrière dans le vide qu'était la rue. Avant de disparaître.

La téléportation, il n'y a rien de mieux que la téléportation, ce sentiment de tomber pour au final se retrouver des dizaines, des centaines, des milliers de mètres plus loin, dans un endroit totalement différent. Croyez-moi sur paroles, c'est magique. Il n'y a rien de mieux que la téléportation. Quand je me téléporte, quand j'apparais dans le dos d'un homme, homme qui pense que je suis devant, je me sens tellement puissant. Tellement fort. Et c'est ce que je suis. Fort. Et agile. Tellement agile que je volais littéralement de branches en branches dans cette forêt, toute cette courses agrémentée de saut périlleux, de sauts de mains, de roulades, de figures. Quitte à courir, autant impressionner la galerie.

Et elle était plutôt rapide la petite, -sérieusement, quel âge avait-elle ?- Elle me distançais presque. Presque. En moins d'une vingtaine de seconde j'étais devant elle, sur une branche, dans un magnifique saut périlleux arrière, je lui envoyé un magistral coup de pied à l'épaule. Je ne voulais pas lui faire mal, juste la déséquilibré, et mon coup était parfait ça aurait déséquilibré n'importe quelle Humaine. Mais j'avais oublié que c'était une elfe, et une elfe c'est beaucoup plus légère qu'une humaine. Résultat je ne l'avais pas juste déséquilibré, je l'avais fait tomber. Et merde.
Me téléportant sur une branche, je regardais le sol pleins de feuilles où gisait maintenant son.. -Dieu, que se ne soit pas son cadavre-, ah non, elle respirait, bon tentons une approche différente. Je n'avais pas envie de lui faire du mal pour l'instant, j'étais bien trop curieux de savoir qui elle était. Prenant une grande inspiration je me mis la tête en bas, les mains fermement agrippée à la branche sur laquelle je me tenais accrochée. J'avais perfectionné cette pose des heures et des heures, résultat, elle était effectivement parfaite. Et franchement, c'était vraiment vraiment, classe. Mais passons.

-Et toi ? Toi.. Me comprendre ? Moi venir d'un autre pays, toi comprendre ?

Tout est dans le spectacle. L'art du spectacle.

Sujet: Re: L'elfe et le voleur. Ven 1 Aoû - 23:52

L'elfe et le téléporteur

Azo & Erindae

De branche en branche je me fraie mon chemin. J'ai entendu ma mère pousser un cri, elle criait mon nom. Elle ne comprenait pas pourquoi je n'étais pas dans ma chambre, peut être qu'un jour je lui expliquerais et j'espère qu'elle comprendra. Pendant mon trajet je repensais à cet homme étrange. Je le comprenais parfaitement et j'aurais pu lui répondre, mais l'on m'a souvent dit de ne pas parler aux étrangers. Lui, il m'a fait peur, mais il a aussi quelque chose ... De très étonnant. Quand j'ai vue son visage, sa silhouette et ses yeux ... Oh ses yeux, ils étaient perturbants, je ne sais pas comment je pourrais décrire cela. Ils étaient comme magnétique. Je les sentais très bien me fixer et ils essayaient de me dire quelque chose. Peut être, est-ce que j'aurais du le suivre ? Essayer de comprendre ce qu'il essayait de faire ? Ce que j'aurais du faire c'est descendre de ma fenêtre mais pour glisser le long de ma maison et le suivre discrètement. Si ça ce trouve, maintenant que je suis partie, il va accomplir sa mission et je ne suis pas là pour l'en empêcher.
J'entends un bruit, un son étrange et puis un bruit de feuille dans mon dos, un oiseau ?
Je sens une petite pression, une petite douleur passagère.
Je me vois tomber, comme un oiseau.

Ma tête ... J'ouvre doucement les yeux, je suis comme sonnée, je vois floue. J'inspire un bon coup et je me redresse doucement, aurais-je louper une marche ? Mon bras me fait un peu mal, je le masse doucement et je m'assois dans les feuillages. Je sens une présence derrière moi. Serait-ce ... La bête ? Je tourne doucement mon visage et je le vois, cet homme sur le toit, je ne l'ai donc pas blessé et le voilà entrain de s'amuser à se pendre. Il me parle. Oh oui je te comprends ... Je ne sais pas ce que tu viens faire là mais j'aimerais bien te voir partir même si au fond ... Je n'ai pas envie de te voir partir. Ses yeux m'hypnotisent. Je ne dois pas le regarder. Je ne veux pas tomber dans son piège, c'est sûrement un voleur et il va jouer de moi pour obtenir ce qu'il désire, mais il n'obtiendra rien du tout. Devrais-je répondre ? Je regarde le sol et masse mon bras en pensant à une éventuelle réponse mais pour le moment je dois me rappeler de mes cours dont ma enseignée autrefois mon oncle. Il disait que chez les humains pour être polie on dit " Bonjour ", je ne serais pas polie avec lui, lui même il ne m'a pas dit " Bonjour ". C'est de sa faute si j'ai mal, si je suis tombée, si je suis partie aussi précipitamment, si je dois me battre pour ne pas le regarder, pour ne pas tomber dans un piège. Je sais ce que je vais lui dire, ce que je pense.

-Qui es-tu ? Les étrangers ne sont pas les bienvenues ici. Et toi tu en es un, il n'y a que les étrangers et les hommes pas bons pour venir sur les toits des maisons.

Je regarde toujours le sol, ne me sentant pas capable de relever les yeux mais je reste tout de même droite, la tête haute pour ne pas perdre ma fierté et lui montrer que je ne suis pas une faible.

Dernière édition par Erindae Stal'Thya le Mar 5 Aoû - 17:11, édité 3 fois

Sujet: Re: L'elfe et le voleur. Sam 2 Aoû - 0:31

L'elfe et le Voleur

Erindae & Azo'

Mais elle me comprenait la gamine ! Elle me comprenait, mais ne me répondait pas. Pas du tout, c'en était presque humiliant.
Et la voilà qui desserre ses lèvres pour la première fois pour me dire de sa voie mélodieuse, que je ne suis pas le bienvenue ici, et que seul les méchants hommes se tiennent sur les toits. Je ne peux m'empêcher de sourire, tellement d'insouciance. Pour m'amuser un peu, je me téléporte de toit en toit, et parfois même juste devant elle, je ne suis plus qu'une silhouette floue. Et tout t'as coup je m'arrête. Pile devant elle, brusquement, je crois qu'elle a peur. J'approche doucement mon visage du sien, nos lèvres se rapprochent lentement, l'ambiance et électrique. Et, sans l'embrasser, je lui murmure doucement.

-Mais petite, qui te dit que je suis gentil ?

Et je me téléporte de nouveau sur mon toit. Un grand éclat de rire me prenant au ventre, j'adore ça. Jouer. Et sans mentir, je suis le meilleur. Me voilà donc sur le toit, elle évite mon regard, pourquoi elle évite mon.. Oh, je penses que je vais vraiment m'amuser avec elle. Elle est attiré par moi. Autant qu'une guêpe est attiré par le miel. Elle est bien trop maligne pour tomber dans le piège, bien trop pour ne pas comprendre que je la ferrais souffrir mais elle est tout de même attiré. J'adore ça, j'adore. Et je ne suis pas un gentil garçon, loin de là, très loin même, certain même me qualifierais de méchant, certain m'ont même affublé le sobriquet de fils du Diable. Mais je n'aime pas se surnom, je ne suis le fils de personne.

Quoi qu'il en soit me voilà, moi, voleur en mission censé volé l'objet le plus précieux du pays, sur un toit, une jolie elfe tentant désespérément d'éviter mon regard juste en dessous de moi. Cette mission risquait d'être beaucoup plus intéressante que je ne l'avais prévue.

Et tout à coup, le monstre de mon âme se réveille. Le monstre qui me sert de conseillé, ma cruauté toute incarné. Oh que j'adorerais la faire souffrir. Elle va me détester et garder un souvenir impérissable de moi, quand elle partira d'ici elle n'aura qu'une envie, me retrouver pour me tuer. Mais le jeu en vaut la chandelle, vraiment.

Et je commence à danser, non pas à danser comme le fond tout ses petits êtres normaux, non moi je danse vraiment, d'une danse hypnotique et vrais. Je danse en me téléportant. Et j'entame mon balais hypnotique. Je me téléporte un peu partout, lentement sensuellement puis de plus en plus rapidement, et tout à coup je répète la même scène qu'il y a deux minutes, je me téléporte brusquement devant elle, ses grands yeux se plantant automatiquement, par réflexe, dans les miens.

-C'est ces yeux que tu cherchais à éviter petite ? Loupé.

Puis je me disparais à nouveau, la laissant là, mais son répit fut de courte durée. A peine eu-t-elle le temps de soufflé que j'étais derrière-elle puis devant puis de côté, à la toucher, la caresser, lui susurrer des mots doux à l'oreilles. Légèrement rapidement, j'étais surement entrain d'accomplir la plus belle danse de ma vie. Et maintenant le final. J'apparais devant-elle, et l'embrasse sans prévenir, à pleine bouche. Et je m'en retourne sur mon toit. La laissant seul et désorientée, pauvre enfant, ne t'inquiète pas, j'ai faits chavirer des humaines beaucoup plus fière que toi avec cette danse à disparaître.

Et j'éclatais d'un grand rire résonnant dans toute la foret.

-Sérieusement, t'as quel âge ?

Et je m'assis, guettant sa réaction. L'art du spectacle, et la patience, voilà les clés pour provoquer un coup de foudre. Et briser un cœur juste après. J'adorais ça, Dieu que j'adorais ça.

Sujet: Re: L'elfe et le voleur. Sam 2 Aoû - 0:55

L'elfe et le téléporteur

Azo & Erindae

J'entends des bruits, je lève les yeux et j'essaye de suivre son manège, son parcours interminable. Ne pas le regarder. Je rebaisse mon regard au sol mais je vois d'un coup ses pieds, je le vois s'approcher de moi, je sens son odeur et .. Il est devant moi. Sa façon de m'approcher n'est pas digne. " Petite " ... " PETITE " ? Je ne suis pas petite et dés le début j'ai su que tu n'étais pas un homme bon. Aucun humain n'est bon. Je crois que je commence à le détester. Son rire strident me donne comme des coups de poignards et je veux juste ne plus l'entendre. Je ne dois pas le regarder. Je plaque mes mains sur mes oreilles, baisse la tête et ferme les yeux. Il veut jouer avec moi, je le vois, je le sais et je le sens. Il n'est pas comme cette bête que j'avais vue petite, il est pire que cette bête. Si je veux pas me faire dévorer toute crue, il va falloir que je tente le tout pour le tout pour le faire partir de chez moi, de ma cité et protéger les miens. J'essaye de bloquer tout son venant de lui mais il est dur de ne pas l'entendre s'amuser derrière moi à jouer à son petit jeu de pacotille. Réfléchis Erindae ... Réfléchis. Comment puis-je faire pour me séparer de lui ? De le semer ou de le mener dans un piège ?
J'entend un gros bruit, je retire d'un coup mes mains et les diriges par réflexe vers mes dagues. Je redresse la tête et je le vois. Je le regarde les yeux dans les yeux. Perturbant. " Ces yeux " ? Non, je n'en veux pas, retourne toi et va-t-en. Et c'est bien, il m'obéit ? M'entend-il aussi dans mon esprit ? Je ne le vois plus enfin ! Je le revois, je l'entends tourner autour de moi. Ne va-t-il jamais s'en aller ? J'essaye d'échapper à son jeu qui va sérieusement me donner mal à la tête. Il apparaît encore devant moi et ses yeux rejoint encore les miens et ... Mais qu'est-ce qu'il fait ? Je touche mes lèvres du bout des doigts et je me rends compte qu'il vient de m'embrasser. Il vient de me voler un baiser alors que je n'ai jamais embrassé personne de ma vie. Je reconnais bien ce voleur. Ce rire ... Je ne peux le supporter davantage.
Je le sens s'asseoir à côté de moi et je l'entends. Je sais ce qu'il attend de moi, il croit que je vais succomber à son charme. Je préfère rester droite et le regarder du coin des yeux. Je préfère empoigner ma dague qui est à son opposé, juste au cas où.

- L'âge de ne pas me fier à des hommes tel que toi.

Mais je comprends son jeu, oserais-je jouer avec lui ? Je relâche doucement ma dague et tourne doucement ma tête vers lui, je le regarde dans les yeux d'un air doux, mon regard ne laisse indifférent personne. Je lui sourit légèrement mais timidement.

- Tu es un homme bien étrange pour aimer rire à toute volé et disparaître comme bon te semble. Pour conclure tes propos, j'ai exactement 20 lunes et toi, tu m'as l'air plus jeune.

Dernière édition par Erindae Stal'Thya le Mar 5 Aoû - 17:11, édité 3 fois

Sujet: Re: L'elfe et le voleur. Sam 2 Aoû - 14:31

L'elfe et le Voleur

Erindae & Azo'

Alors ça. Si je m'attendais à ce qu'elle est un an de plus que moi. Comment étais-ce possible ? C'était la niaiserie incarné, ses yeux yeux étaient remplis d'étoiles comme si ils avaient toujours foies en ce monde, comme si le monde était beau et magnifique, comme si la cruauté n'existait pas. Comment, à l'âge de vingt années, cela pouvait-il être encore possible ? Et tout à coup je compris. Cette gamine habitait depuis sa plus tendre enfance dans un village coquet, dans une maison coquette, dans une famille coquette, entouré de richesse et de petit soins. Elle n'avait pas connu l'horreur des rues d'Akan town comme moi, j'avais surement mûri trop vite. La rue l'oblige, les enfants n'y survivent pas.
Quoi qu'il en soit, la voilà qui essaye de rentrer dans mon jeu, et elle apprend vite. Ses yeux sont magnifiques, gigantesque, on s'y noierait. Mais, j'ai bien trop d’expérience pour me laisser piéger. Un chaton ne peut battre un tigre, même avec tout le talent du monde. Mais je décidais de m'amuser un peu, de discuter un peu. Pourquoi pas, au final ? J'avais tout le temps de remplir ma mission. Et cette gamine, car à mes yeux, s'en était toujours une, m'intriguait. Je me téléportais alors à ses côtés.

-Oh ? Alors comme ça tu es plus âgée que moi ? Je devrais surement te retirer se sobriquet de "gamine" dont je t'ai affublé. Mais non, tu es encore une enfant, bien trop niaise, tu es toujours une gamine à mes yeux. Alors, petite, que fais-tu ici ? Pourquoi s'enfuir de chez toi ?

Je la voyais qui hésitais à attraper sa dague, se demandant surement comment me piéger, comment me tuer. J'éclatais d'un grand rire cristallin. Et d'une voie douce et mielleuse je lui susurrais à l'oreille.

-Ne t'inquiète pas gamine, si j'avais voulu te tuer, se serait déjà fait. Et ensuite, tu n'aurais pas le temps de dégainer ta dague que la mienne serait déjà nettoyée du sang de ton cœur. Alors pose la, et essayons d'être civilisé. Discutons un peu veux-tu.

Et juste par amusement, je me téléportais de l'autre côté de son petit corps. Je me téléportais par réflexe. C'était devenu un moyen de tromper l'ennui, s'en était devenu vital. En ce moment, je réussissais même à téléportais de minuscule objets, comme des brindilles. Et c'est à ça que je m'amusais en attendant sa réponse, je faisais disparaître des brindilles pour les faire apparaître à des endroits tous plus inattendu les uns que les autres. Je ne tenais pas en place, ça faisait partie intégrante de ma personnalité, je ne pouvais rester assis immobile.

Bon, je discute un peu avec elle, s'en suivra ce qui s'ensuivra et ensuite j'irais voler cette maudite couronne. Je commençais à en avoir véritablement marre de ce pays où tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil.

Sujet: Re: L'elfe et le voleur. Dim 3 Aoû - 11:54

L'elfe et le téléporteur

Azo & Erindae

Je ne supportais pas cet humain. Il se croit supérieur à moi, il croit que rien ne peut l'atteindre, rien ne peut le tuer. De plus il persiste à dire que je suis une « gamine », je crois qu'il ne sait pas encore à qui il a affaire. Je n'ai peut être pas été assez discrète, mais je vais lui faire croire que je peux me plier à lui. Je lâches doucement ma dague et pose ma main au sol. Jamais je n'aurais pu penser que ma première rencontre avec un humain ce passerait de cette manière, au contraire j'imaginais que je serais toute euphorique, toute curieuse. Je m'étais déjà visualisé la scène : je le rencontre car il est allié avec le roi, il me montre ses coutumes, il me parle en humain, nous échangeons quelques mots et il me corrige sur quelques fautes de langue. Ensuite je lui apprendrais comment parler l'elfe, je lui apprendrais nos coutumes et nous serions amis. Mais au contraire, je me retrouve avec un odieux personnage.
Peut être suis-je attirée par les homme horribles ? Il me perturbe, m'intrigue et dés qu'il ouvre la bouche j'ai envie de lui trancher la gorge mais j'en suis tout bonnement incapable. Je me sens faible et honteuse à l'intérieur de moi mais je préfère continuer à le regarder dans les yeux, essayer de le troubler. Je lui souris toujours, il va me prendre pour une idiote et une gamine donc, c'est ce que je voulais. Il joue encore son petit jeu de téléportation qui m'intrigue. Tout les humains peuvent-ils faire ça ? Je me penche doucement au dessus de lui, je le regarde de mes yeux violet tendrement et je lui souris doucement.

- Je ne suis pas une gamine.

Je me penche encore un peu plus au dessus de lui et lui rend le baiser qu'il m'avait donner un peu plus tôt, mais cette fois-ci je ne fais pas comme lui, je ne le fais pas brutal, je l'embrasse tendrement, doucement, avec délicatesse et goûte ses lèvres. Je recule légèrement la tête, ouvre les yeux et le regarde de nouveau en attendant une réaction de sa part. Mais je ne puis le voir, j'entends des appels à mon égard. « Erindae ! … Erindae ! ». Ma mère a sûrement appeler la garde et mon père pour que l'on me recherche. Je me lève comme une flèche, court vers l'arbre le plus proche, saute et y grimpe. Je me précipite avec peur que l'on me trouve avec l'étranger à travers les arbres dans les branches en essayant de faire le moins de bruits possible. Je sens que dans ma précipitation je me blesse avec les branches sur les bras et les jambes mais je n'y prête pas une grande intention, je préfère me dépêcher de rentrer chez moi pour me laver, me changer et me faire belle et ressortir de l'autre côté de la ville pour faire croire aux autres que j'étais partie dans les bois me promener et parler aux esprits toute la matinée. Je préfère laisser l'humain dans les bois au risque de se faire trouver et tuer.

Sujet: Re: L'elfe et le voleur. Dim 17 Aoû - 19:47

L'elfe et le téléporteur

Erindae & Azoth

Elle était vraiment belle, ou plutôt non, belle n'est pas le mot, magnifique serait plus proche de la réalité tout en en étant toujours très éloigné. Ses yeux m’envoûtaient, ils étaient immenses, ils englobaient tout, c'était deux grands lacs de bonheur pur et absolue. Deux puits violets. J'adorerais y plonger. Et elle, son corps, ses courbes magnifiques, ses traits si fin, et ses lèvres s'approchant doucement des miennes, ses lèvres si pulpeuse si parfaite, s'approchant doucement, ses lèvres si chaudes effleurant doucement les miennes... Mais qu'est ce que j'étais entrain de foutre ? Elle avait presque réussi à m'avoir la petite garce. Elle n'était pas seulement douée. Elle était bien plus, elle avait un potentielle énorme, si elle était taillé par le bon tailleur la pierre brut qu'elle était encore pourrait devenir le plus beau des joyaux. Bien entendu ce tailleur serait moi, elle pourrait devenir mon apprentie. Puis ma coéquipière, Dieu, tout l'argent qu'on pourrait amasser si elle bossait avec moi. Elle divertirait les gardes ou n'importe qui et je n'aurais plus qu'à me faufiler pour voler. Bon Dieu ça pouvait être bien. J'allais lui proposer de m'accompagner pour le vol de la couronnes, de m'accompagner pour la vie, quand une voie retentit. Hurlant son nom.

Précipitamment, elle se releva et recula. Sans même m'adresser un regard, elle sauta entre les arbres se balancant de branche en branche. Elle tentait de fuir ? Pas question gamine. Hors de question. Je me concentrais donc et fis donc une chose que j'aimais à appeler la courses des ombres. Ça consistait en une suite de téléportation tellement rapide qu'elles en étaient invisibles, le but de cette courses était simple. Apparaître juste devant, derrière, dessous ou au dessus, de la victime sans que celle-ci ne se doute une seul seconde que l'on a bougé. Et je pouvais faire cette course dans à peu près n'importe quelle positions de départ, même allongé, comme c'est le cas maintenant. Une discrétion et une efficacité maximal. Enfin, quoi qu'il en soit, je me mis à courir les ombres pour enfin apparaître juste devant la jeune elfe. Et cette fois pas de coup de pied, juste un rapide clin d’œil et un message susurré à l'oreille de ma voie la plus romantique.

-Tu peux me retrouver à Akhan quand bon te semble gamine, dit juste que tu es l'elfe aux yeux violets qui cherchent Azo', et je te jure que je te trouverais. Viens me voir de temps en temps, je crois que je t'aime bien.

Puis ce fût tout, je l'embrassais furtivement et je me téléportais dans les ombres. N'étant sûre de rien excepté d'une chose: Ce n'étais clairement pas un Adieu, je reverrais cette elfe quoi qu'il arrive. Mais maintenant, au diable les amourettes et jeunes elfes effarouchée, j'avais une mission à remplir. Une couronne je crois.

Tout ce passa sans accro, les gardes du château étaient trop con pour comprendre ce qu'il se passait et le roi des elfes trop obnubilé par sa propre puissance reflété dans un miroir pour comprendre que la couronne n'était plus sur sa tête. Il leur fallut 5h, cinq putain d'heures, pour se rendre compte que l'objet le plus précieux de tout le pays avait disparu. Mais moi en cinq heure, j'avais déjà traversé la moitié du royaume. Une fois de plus j'avais gagné, j'étais vraiment le pire enfoiré du monde, volé un pan entier de l'histoire des elfes est vraiment une ignominie de la pire espèce. Mais c'était payé alors bon, histoire ou non, rien à foutre.
Et alors que je volais à ma façon dans la grande plaine sur laquelle régnait en maîtresse absolue Akhan Town, je repensais à la petite elfe, petit par l'esprit, mais tellement douée. Et j'éclatais de rire, d'un rire cristallin et franc.

Non, ce n'était clairement pas un adieu.

Sujet: Re: L'elfe et le voleur.

» Voleur sachant volé.

L'elfe et le voleur.

L'elfe et le voleur.

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